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Lima Lima reste avec les bébés toute la journée, mais les laisse aux bons soins de Sonje et Murera pendant la nuit. Murera ne s'intéresse qu'à Kapei, tandis que Sonje se concentre sur tous les nouveaux bébés. Cette situation a suscité beaucoup de jalousie chez le pauvre Kiombo. Bien qu'il n'ait pas pu rester avec sa "grande sœur" pour toujours, tous les nouveaux arrivants ont détourné l'attention de Sonje et forcé Kiombo à passer plus de temps loin d'elle, plus tôt qu'il ne le souhaitait.

 Bien que la forêt de Kibwezi se soit mieux comportée que la plupart des endroits pendant la sécheresse, nous avons quand même été ravis de recevoir une pluie bien nécessaire. Cela a apporté une profusion de verdure fraîche, qui a donné de l'espoir à tous les animaux qui ont souffert. Les bébés ont également apprécié la nouvelle herbe nutritive. Au lieu de se déplacer, comme ils le font habituellement, ils ont voulu rester au même endroit et manger toute la végétation. Un jour, le petit Kapei était tellement absorbé par son broutement qu'Enkehsa a dû revenir le chercher.

KiomboSonje

Un matin, Alamaya, Mwashoti, Lima Lima, Faraja et Jasiri se sont présentés à la palissade avec quelques amis sauvages. Murera et Sonje ont commencé à grogner et ont levé leurs trompes pour les accueillir. Les gardiens sont allés enquêter et ont trouvé un groupe d'éléphants sauvages rassemblés autour du parc. L'un d'entre eux était même à la porte, attendant qu'on le laisse entrer ! Le bruit court que nous sommes un havre de paix pour toutes sortes de créatures.

Zongoloni continue sa campagne sournoise pour kidnapper Kiasa. Un après-midi, elle a essayé de voler la jeune femelle pour la journée. Les gardiens ont observé et attendu pour voir quelle serait la réaction de Kiasa, mais Enkesha et Kiombo sont intervenus et ont ramené Kiasa au troupeau dépendant. Ils savent manifestement qu'il faut être vigilant lorsque Zongoloni est dans les parages !

Kiombo n'est pas le seul à être aux prises avec une certaine jalousie. Maktao s'est rendu compte que Kapei et Enkesha sont en train de devenir de bons amis - et cela ne lui plaît pas du tout. Il essaie constamment de les séparer, se plaçant entre Enkesha et le jeune mâle.

Mais contrairement à Kiombo, Maktao a un côté sensible. Un après-midi, Sonje et Quanza prodiguaient leur amour à Kapei, comme d'habitude. Se rendant compte qu'Amali et Olapa étaient un peu perdus, Maktao s'est approché et les a guidés à travers les buissons. Il semble compatir avec les petites femelles, qui, comme lui, se font plaquer par les grandes.

AmaliKapei

Consciente que Kapei a déjà conquis le cœur des grandes femelles, Amali a sagement tissé des liens d'amitié avec les jeunes orphelins. Un jour, nous avons vu Mwashoti et Maktao prendre la jeune femelle sous leur aile et l'escorter. Kiasa et Lima Lima la suivaient de près, s'assurant qu'elle était en sécurité et protégée. Amali se sentait très bien dans cette situation, surtout lorsqu'Enkesha a également rejoint le groupe.

Compte tenu des conditions sèches, les animaux sauvages sont beaucoup plus audacieux que d'habitude - mais aucun ne l'est plus que les babouins. Ils rôdent toujours autour pour finir les restes de nourriture que les orphelins laissent derrière eux. Les gardiens les ont surnommés les "nettoyeurs de table". Amali et Kapei prennent plaisir à poursuivre les babouins, oreilles écartées et trompettes.

Lima LimaZongoloni

Nous avons été témoins d'un comportement intéressant ce mois-ci. Amali et Kapei ont commencé à faire semblant de téter Murera - et cela ne semble pas la déranger. Quand les bébés s'approchent d'elle, elle se tient debout avec ses pattes avant en avant, de sorte qu'ils puissent placer leur tête sous son ventre. Ils n'essayent pas cela avec les autres femelles plus âgées, pas même Sonje.

Bien que Lima Lima passe maintenant la plupart de son temps à vivre à l'état sauvage, elle est toujours profondément respectée par le troupeau dépendant. Un matin, elle est rentrée tôt et a persuadé tout le monde de la suivre dans la région de Kenzili. Même les nouveaux bébés l'ont rejointe sans poser de questions, ce qui montre clairement qu'elle est toujours un leader estimé.

Le 23, nous avons reçu une bonne tempête. Bien que la pluie soit désespérément nécessaire, elle n'a pas été accueillie par tout le monde : Les pauvres petits Kapei et Amali ont été choqués par l'averse et ont couru se mettre à l'abri. Sonje et Murera se sont d'abord montrés conciliantes et ont fourni un abri contre la pluie, mais elles n'ont bientôt plus pu résister à ces conditions merveilleuses. Elles ont abandonné les bébés et ont commencé à se rouler dans la boue, en s'amusant comme des folles. Lorsque Kapei a compris que la pluie était un élément positif, il s'est joint à elles. Amali, quant à elle, a rejoint Mwashoti, qui était heureux de pouvoir la protéger de la pluie. Amali est sa petite femelle préférée.

NgashaMwashoti

Nous n'avons pas vu notre "ranger solitaire" Ziwa ce mois-ci. Ce n'est pas surprenant, car il s'est réintégré sans problème dans la nature. Ngasha est resté un pilier, causant des problèmes comme d'habitude. Nous avons reçu la visite de Jasiri et Faraja, qui font un bon travail pour le garder sous contrôle. Chaque fois que Ngasha se comporte mal, les mâles le disciplinent. Le troupeau des orphelins a la chance d'avoir deux gentils mâles autour de lui, qui sont tous deux de bons modèles pour les jeunes Kapei impressionnables.

Malheureusement, notre troupeau d'Umani n'a pas été épargné par la sécheresse. Nous avons perdu deux de nos nouveaux rescapés, Sibu et Olapa, ce mois-ci. Ils ont tous deux été sauvés le 27 octobre, et bien que nous ayons été initialement optimistes quant à leur rétablissement, ils se sont avérés être trop faibles. C'est un petit réconfort que leurs derniers chapitres aient été heureux, entourés d'une famille homme-éléphant aimante. Ils vont terriblement nous manquer. 

 

Photos créditent DSWT

  Nous rappelons que pour les nouvelles et les photos nous sommes tributaires du Sheldrick Wildlife Trust et ne pouvons fournir que les informations remises concernant les orphelins, sans oublier que les traductions sont faites bénévolement sur du temps personnel.

 

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